Départ: 6h30 env. de Chammana Tuoï (2250m)
Arrivée: 14h30 env. à Bielerhöhje (2040m)
Sommet @ 10h53: Silvrettahorn (3244m)
Montée: 1246m @ 310m/h
Descente: 1464m @ 790m/h
Météo: grand beau

Le jour du record !!!

L’objectif d’aujourd’hui est le Silvrettahorn, autre point majeur du massif.

Il est prévu de redescendre sur Wiesbadenerhütte où je laisserai le reste du groupe qui profitera encore de la journée du Dimanche. Moi je filerai seul dans la vallée et je tracerai la route vers Annemasse afin de couper en deux mon retour à Toulouse.

Nous empruntons au départ exactement le même itinéraire que Jeudi lors de notre ascension du Piz Buin.

Au col, "Fuorcla dal Cunfin", nous prenons la direction opposée. On "dépote" pour quelques mètres de descente vers le haut du glacier dans une neige un peu croûtée mais skiable si on sait la caresser correctement. Nous déchargeons nos sacs et repartons légers pour l’ascension finale.

Nous grimpons à ski au plus haut possible d’une pente assez raide puis nous cramponnons pour la dernière partie, sur l’arête, avec quelques parties en mixte un peu plus "verticales"… pas bien méchant.

En haut le soleil est radieux et le point de vue sur tout le massif, et le Piz Buin en particulier, est magnifique. Pour moi c’est une fin de saison en apothéose.

Ensuite nous rebroussons chemin, nous skions cette belle pente raide puis nous descendons ce glacier dans une neige déjà transfo et de plus en plus lourde à mesure que l’on perd de l’altitude.

Nous passons à proximité de très beaux et impressionnants séracs avant de rejoindre le refuge.

Mauvaise surprise en arrivant là bas: le sac que nous avions laissé avec ce qu’il fallait de nourriture pour ce midi et celui du lendemain pour mes équipiers a disparu !!! En quelques minutes le destin du raid se joue à nouveau. Discussions, hésitations et décision: tout le monde rentre avec moi dès ce soir.

On grignotte tout de même quelques morceaux de trucs autour d’une bonne bière… pas question de finir sur une déception. Et moi, je le ruminais depuis une semaine, je m’enfile un Germknödel, l’inimitable dessert conceptuel autrichien, pour clore cette saison d’anthologie de la plus belle des manières.

Puis nous re-chaussons les skis une dernière fois pour faire en sens inverse notre trajet de Dimanche.

Pour l’occasion, JC laisse tomber le sur-pantalon gore-tex et dévoile enfin au grand jour son fabuleux caleçon tellement décrié. Comme sur Christelle et Caro, l’effet sur la gent féminine autrichienne est immédiat et sans appel.

Après l’interminable traversée du lac, nous retrouvons le bus, le téléphérique et un peu de verdure.

Cette fois c’est bel et bien fini… le raid et la saison aussi. Je crois que l’on peut tous remercier Titus pour cette belle semaine…. et puis on peut tous se féliciter et se remercier les uns et les autres, pour être bien montés partout, pour avoir bien skié (même si je balance un peu du buste) et surtout pour la bonne ambiance. Même si la production de blagues pyrénéennes était en retrait par rapport à l’an dernier, on a quand même bien rigolé.

J’en profite pour remercier au passage tous mes autres partenaires de ski de l’année et donner rendez-vous à tous, le plus tôt possible, à la fin de l’année 2008.

A bientôt,

Ludo.

Petit contre-temps hier soir, le refuge où nous devions nous rendre aujourd’hui, Silvrettahütte, appelle pour demander où nous sommes. Il y a eu un malentendu lors des réservations, ils nous attendaient un jour plus tôt… et malheureusement ils sont complets Vendredi. Il faut donc modifier les plans. Wiesbadenerhütte est complet également mais Chammana Tuoï peut encore nous accueillir.

Après étude des différentes options possibles, Titus prend sa décision: nous ferons une nouvelle boucle à partir d’ici en retournant vers le Jamjoch d’où nous sommes venus Mercredi sans profiter du paysage en raison du brouillard.

On se lève un peu plus tôt que d’habitude, 5h30, car notre descente se fera en face Sud et il faudra y être avant que ça n’ait trop chauffé. Vers 6h45 c’est parti: la montée est sans histoire jusqu’au passage de la corniche vers 3000m. Il faut mettre les skis sur le dos mais ce n’est pas la mer à boire.

Depuis le col nous montons la petite pente qui le domine pour atteindre la Jamspitze (3156m).

Malgré le baro qui monte en flèche depuis deux jours, le soleil est encore parfois bien voilé ce matin. On alterne entre belles éclaircies et jour blanc… mais Mika, grâce à une petite princesse rencontrée en montant, sera le seul à faire toute la montée sous le soleil.

La descente commence par quelques virages dans la poudre avant de biffurquer vers le Nord-Est, là où nous étions montés l’autre jour dans le brouillard (Urezzajoch). Ca devient un peu croûté.

Nous poursuivons alors en contournant le sommet pour déboucher sur une superbe combe orientée plein Sud et très ouverte. A cause des nuages, la neige est encore dure et porte parfaitement, c’est un vrai régal à skier… on peut même faire un peu de carving.

Nous descendons jusqu’à 2482m puis nous remontons un vallon orienté plein Est vers un col d’où nous plongerons vers le refuge (Furchetta Pass - 2735m).

Là encore c’est du grand ski sur une couche qui n’a pas encore ramoli.

C’était mon 53e jour de ski, mon record est donc égalé… et demain il sera battu grâce à l’ascension du Silvrettahorn et à la descente qui suivra.

Aujourd’hui c’était sans aucun doute l’une de ces grandes journées que l’on a parfois la chance de vivre en haute-montagne.

La météo n’annonçait pas terrible en matinée, on ne s’est donc pas pressés pour décoller vers notre objectif du jour, le Piz Buin, LE sommet emblématique du massif, rendu célèbre par une marque de crème solaire. Certains sont particulièrement motivés par la légende qui prétend qu’une hôtesse en maillot de bain blanc distribue des échantillons au sommet… le mieux est d’aller vérifier ça par soi même.

On part vers 7h40 et déjà le ciel semble se dégager.

La montée est soutenue dès le départ dans la pente qui fait fasse au refuge. En plus, comme il a encore neigé pendant la nuit, il faut faire la trace.

Le Piz Buin est visible derrière quelques voiles, sur notre droite.

Après 400m, nous prenons pied sur un grand plat (Plan Rai), agréable à remonter sous le soleil qui pointe de plus en plus dans un air qui reste frais.

Nous passons alors un petit col, Plan de Mezdi (ou Mittagsplatte), puis on tire à droite du gros plateau glaciaire du Silvrettagletscher, en direction du “Fuorcla dal Cunfin” (3043m) où nous repassons côté autrichien. Le ciel s’est bouché à nouveau mais cela donne quelques belles images.

En gardant les peaux, nous descendons de quelques mètres sur un autre plateau glaciaire (Ochsentaler Gletscher) et nous nous dirigeons vers l’est, vers la pente neigeuse assez raide au pied du Piz Buin. Le soleil brille à nouveau, les arrêtes sont plâtrées des 10-15cm tombés cette nuit… c’est splendide.

Nous laissons les skis à mi-pente et fixons les crampons pour traverser la face afin d’atteindre l’arrête, orientée NO, qui permet d’atteindre le sommet.

Quelques beaux passages de mixte dans les goulottes avant le final sur un “dôme” facile. Belle ascension, beau sommet, beau point de vue, mais…

… mais… petite déception: la princesse n’est pas là. D’après mes infos elle a préféré passer le week-end du 1er Mai au bord de la mer… et avec un autre, Mika.

La descente donne encore quelques sensations fortes mais se fait sans problème. Nous pique-niquons là où nous avions laissé le matériel et nous nous mettons sur le chemin du retour (nous restons à Chamana Tuoï ce soir).

Titus avait prévu en option un beau couloir qui s’ouvre depuis le “Buinlücke”. Les trois moniteurs s’y engagent en premier, ce qui permet au guide de juger que c’est jouable pour le reste du groupe. Nous passons la corniche grâce à la corde.

Le haut de la pente taquine facilement les 45° puis s’adouci. Paradoxalement c’est plus bas que cela devient vraiment difficile à skier en raison des blocs et traces laissés par une coulée.

Plus bas encore la neige est aussi plus lourde mais encore skiable.

Nous nous retrouvons directement au sommet de la première pente raide de ce matin. Le retour au refuge est donc direct et nous le rejoignons avec beaucoup de satisfaction:

- une belle montée dans des paysages magnifiques
- un beau moment d’alpinisme sur l’arrête
- le sommet phare du massif
- un grand moment de ski dans le couloir

Aujourd’hui, plus que les autres jours, nous avons bien mérité notre “petite” bière.

Départ: 07h30 env. de Jamtalhütte (2165m)
Arrivée: 13h40 env. à Chammana Tuoï (Tuoï Hütte) (2250m)
Via1 @ 10h00: Fuorcla Chalaus (3006m)
Via2 @ 10h30: Fuorcla Urshaï (2990m)
Via3 @ 12h10: Urezzajoch (2906m)
Sommet @ 12h38: Jamjoch (3078m)
Montée: 1237m @ 330m/h
Descente: 1165m @ 790m/h
Météo: couvert, petites éclaircies, vent en altitude

La météo avait pourtant annoncé le retour du beau temps. Ce n’est pas qu’il fasse franchement mauvais mais, vers la Suisse, les plus hauts sommets restent accrochés et les cols bien bouchés, et surtout le vent souffle fort. On met les moteurs en route vers 7h30 après un nouveau petit déj. de folie. Nous montons directement vers le Sud en laissant le refuge dans notre dos et le vallon où nous étions la veille sur notre gauche. La première pente est bien propice au réveil car assez raide, on se met 200m dans la vue d’entrée de jeu. Le regel n’a pas été violent cette nuit, mais la couche supérieure a néanmoins durci et porte bien.

Ensuite c’est plus cool jusqu’au passage du 1er col (Fuorcla Chalaus).

Pour le franchir il nous faut déchausser et faire face à un violent effet venturi. Certains diront 60km/h, moi je parie plus sur 80… peu importe, ce que c’était dantesque. D’ailleurs moi je me suis bien fait piéger. Comme un débutant j’avais bien pris soin de laisser mon GoreTex, mes gros gants et mon masque tout au fond du sac… dommage.

Nous conservons les peaux pour une courte descente avant d’attaquer le col suivant (Urshaï). La visi est très réduite, nous prenons d’abord une mauvaise direction mais Titus récupère facilement la situation. Le passage du col est beaucoup plus facile.

Derrière c’est une petite descente un peu merdique dans une neige croûtée mais on retrouve de la visi à la faveur d’une mini éclaircie. Avant d’attaquer la dernière montée du jour, nous cassons une petite croûte, puis nous nous laissons glisser vers Urezzajoch puis Jamjoch.

Peu après avoir retiré les peaux, nous devons franchir une grosse corniche. La corde n’est pas superflue car on est de nouveau sous un jour blanc qui empêche de bien appréhender la pente qui se trouve derrière.

Enfin, nous filons vers le refuge. La neige ici n’est pas franchement mauvaise, même tout à fait skiable, mais on ne peut pas dire que ce soit du grand grand ski. En fait c’est un peu croûte par endroits, il faut être vigilant, garder les skis à plat et bien se maintenir sur l’avant. Sur le bas on a un peu de neige revenue et pourrie sur la fin.

Ce refuge suisse n’est pas du même standing que ceux que nous venons de quitter. C’est beaucoup plus petit, il n’y a pas de douches, mais tout est nickel et chaleureux et c’est tout de même super sympa… en tous cas il y a des gâteaux vachement appétissants, dont un inimitable Apfelstrudel.

Départ: 10h30 env. de Jamtalhütte (2165m)
Arrivée: 14h50 env. à Jamtalhütte (2165m)
Sommet @ 14h09: Zahnjoch (2947m)
Montée: 795m @ 300m/h
Descente: 801m @ 1370m/h
Météo: couvert, petites éclaircies

On se lève à 7h00 pour le petit déj. mais le temps n’est vraiment pas terrible. Il a neigé pendant la nuit et c’est encore bien bouché. En attendant l’éclaircie prévue à la mi-journée, nous ne nous pressons donc pas pour décoller et nous profitons du fabuleux buffet: pain à volonté, pommes, charcuterie, fromage, müesli, vraies confitures, nutella… c’est à se rendre malade.

Vers 10h00 seulement, Titus donne le signal du départ. Les sacs sont vite faits car on revient ici ce soir.  Nous commençons par le traditionnel excercie de recherche d’ARVA à proximité du refuge et vers 10h30 c’est enfin parti.

Il ne neige plus que faiblement mais au total il a dû tomber 10cm de plâtre bien humide. Nous remontons au fond d’un vallon peu pentu en direction de l’Est. Petit à petit le ciel se déchire mais les sommets restent bien accrochés. En principe notre objectif est le Fuchthorn (3399m), le point culminant du massif.

Après l’ascension d’un petit goulet, nous débouchons sur une sorte de plateau. Nous devrions alors grimper à gauche vers le sommet dans des pentes un peu plus raides. Mais celles-ci, orientées sud, présentent un risque si le ciel vient à s’éclaircir complètement et le soleil à cogner. Nous progressons donc vers le Zahnjoch qui marque la frontière avec la Suisse et qui donne sur la vallée de Ischgl et Heidelbergerhütte.

Afin d’améliorer la descente, nous tirons une petite traversée vers le Sud, juste au pied des barres rocheuses de la Zahnspitze. Les deux premiers tiers de la descente sont très agréables malgré la neige lourde.

Un peu plus bas c’est franchement pourri, très difficile à skier, mais le soleil pointe à nouveau lorsque nous arrivons au refuge dont nous nous sommes habitués au luxe: soupe, bière, douche.

Départ: 07h40 env. de Wiesbadenerhütte (2443m)
Arrivée: 12h45 env. à Jamtalhütte (2165m)
Sommet @ 10h30: Dreiländerspitze (3197m)
Montée: 939m @ 350m/h
Descente: 1158m @ 990m/h
Météo: grand beau et doux

Malgré un voile nuageux au réveil, le ciel se dégage complètement avant même que nous nous mettions en marche.

Assez rapidement notre objectif du jour devient visible: le Dreiländerspitze. Jusqu’au pied de la face nous remontons tranquillement une pente assez douce et agréable dominée par les piliers nord du Piz Buin, le sommet majeur du massif. Un petit vent frais régule la température juste là où il faut.

Bien que nous nous soyons débarrassés d’une partie de la nourriture, laissée à Wiesbadenerhütte où nous reviendrons dormir en fin de raid, les sacs sont encore bien lourds. Nous faisons donc une petite dépose au niveau du col (Ober Ochsenscharte ?), afin d’attaquer le final le coeur léger.

Nous remontons alors la petite face neigeuse un peu plus raide puis nous posons les skis et chaussons les crampons pour atteindre le sommet par l’arrête. Sans que cela soit hardcore, l’ambiance est tout de suite beaucoup plus alpine.

Le sommet tire son nom se son positionnement à l’intersection de trois “länder”, le Vorarlberg et le Tyrol en Autriche et les Grisons en Suisse.

De là on distingue très bien l’Ortles et la Bernina où nous étions en 2005 et 2006 (respectivement)(j’ai un doute sur ma photo de l’Ortles).

La première pente, un peu courte, est excellente à skier.

Au col nous récupérons le matériel entreposé et Titus nous propose de remonter en traversée en direction du <<nom du col>> pour rallonger et agrémenter la descente.

Les deux premiers tiers vers Jamtalhütte sont géniaux dans une neige relativement poudreuse.

Plus bas cela devient plus lourd, puis carrément pourri mais nous arrivons au refuge sans vraiment galèrer.

Celui-ci est encore un cran au dessus du précédent avec tout ce qu’il faut pour sécher le matos au sous-sol, une immense salle restaurant (avec bière pression bieeen suuur) soupe du midi comprise dans la demi-pension, salle d’escalade, salle de lutte gréco-romaine et jaccusi (mais il y en a qui préféraient jouer aux dames ou bouquiner, dommage).

Après un pique-nique dans le plus pur style de l’organisation titusienne,nous bouclons difficilement les sacs chargés au maximum et nous montons à bord du Vermuntbahn, le téléphérique qui part de Partenen vers le massif de la Silvretta. A son sommet nous sommes convoyés en minibus vers Bielerhöhe, le col qui relie Partenen à Galtür. En fait, la route (Silvrettahochalpenstrasse) n’est déneigée durant l’hiver que sur une petite portion abritée des avalanches. Pour la rejoindre, le minibus, tel le train de la mine d’Indiana Jones, file à vitesse grand V dans un étroit et sinueux tunnel.

En plus de permettre aux randonneurs et alpinistes d’accéder au massif de la Silvretta, cette connection originale ouvre la voie vers des hôtels d’altitude, des pistes de ski de fond et des chemins de randonnée à pieds ou en raquettes accessibles à tous: génial. En ce qui nous concerne, Bielerhöhe est donc le vrai point de départ.

Nous commençons par une toute petite descente vers le fond du barrage de la Silvretta (Silvrettasee) puis par la longue traversée du résidu de lac gelé (3km ?).

Ensuite ce sont environ 400m de montée facile vers notre premier refuge: Wiesbadenerhütte. Comme mise en jambes c’est déjà beaucoup moins violent que l’an dernier dans l’Oberland.

Depuis des années, Titus nous avait mis à l’eau à la bouche en nous vantant le confort exceptionnel des refuges autrichiens. Ce que nous découvrons ce soir est encore au delà ce que nous avions imaginé: les chambres sont vastes, chauffées, il y a de la moquette, les sanitaires sont nickels, il y a des douches, des placards chauffants, de la bonne bière à la pression, etc… dans le pire des cas, nous allons passer une semaine comme des coqs en plâtre.

Personnellement je croyais aussi me souvenir qu’il nous avait parlé des serveuses en costume traditionnel tyrolien. La réalité est toute autre… mais je retrouve à la carte mes deux desserts fétiches: Germknödel et Kaiserschmarn. Ce ne sera pas pour ce soir mais cela me suffit pour décider de continuer le chemin.

Cette année notre “dreamteam”, amputée toutefois de quelques éléments, avait donc rendez-vous en Autriche, dans le massif de la Silvretta, pour son désormais traditionnel raid à ski.

La Silvretta est un massif d’altitude moyenne, culminant vers 3400m, situé à cheval sur la Suisse et l’Autriche à proximité des stations de St Anton im Montafon, Galtür, Ischgl et pas très loin de Davos et St Anton. C’est un peu loin pour s’y rendre mais en traversant la Suisse par les autoroute du Nord ce n’est finalement pas très stressant. Il faut environ 6h00 depuis Genève en passant par Lausane, Berne, Zürich, Winterthur, le Bodensee (lac de constance) puis Feldkirch.

Le programme concocté par le guide est le suivant:

- Dimanche 27 Avril : départ de Partenen vers Wiesbadenerhütte

- Lundi 28 Avril: Jamtalhütte via Dreiländerspitze

- Mardi 29 Avril: aller/retour au Fluchthorn depuis Jamtalhütte

- Mercredi 30 Avril: Chamanna Tuoï via quelques cols

- Jeudi 1er Mai: aller/retour au Piz Buin depuis Chamanna Tuoï

- Vendredi 2 Mai: Silvrettahütte

- Samedi 3 Mai: Wiesbadenerhütte via Silvrettahorn (moi je quitterai le groupe ici)

- Dimanche 4 Mai: retour (pour les autres) via un petit sommet à définir

Avec Caro nous retrouvons à Genève le traffic bleu marine, type gendarmerie, qui contient Titus, Sergio, Herr Direktor JC, Hughes, Risto et Mika. Nous les suivons jusqu’à Partenen où Michel et Christelle, partis la veille, nous attendent.

(pour le trombinoscope j’attends les photos de JC prises an retour en “sortant” du lac).